Azali Assoumani "je ne serais pas battu" aux élections présidentielles


28 janvier 2019

Le président de l'union des Comores, Azali Assoumani a effectué une semaine de visite à l'étranger. Lors de son passage à Paris, il a accordé un entretien aux journalistes de l'AFP. Plusieurs questions ont été abordées, notamment la question des "arrestations politiques"   "les  "la réforme de la constitution" et "les élections du 24 mars et 21 avril " 

Le chef de l'état, candidat à sa propre succession aux élections présidentielles anticipées à complètement rejeté la thèse selon laquelle les arrestations de l'ancien président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, le secrétaire général du parti JUWA, Hassane El-Barwane qui escope 7 ans de prisons, L'écrivain SAST, ou encore son ancien vice-président, réfugié actuellement en Tanzanie, et tant d'autres oposants qui se retrouvent actuellement à la maison d'arrêt de Moroni.

"Aucun opposant ne peut dire qu'il a été arrêté parce qu'il a parlé. Il n'y a pas d'arrestation politique"  affirme le colonel Azali, avant de parler de "coïncidences malheureuses" .

Pour la révision de la constitution de l'union des Comores, Azali estime que "l'unité nationale" est renforcée"  à partir du moment où l'ensemble de l'archipel va choisir dès le premier tour les 3 candidats qui passeront au second tour. La révision de la constitution en juillet 2018 pourrait permettre au président Azali Assoumani de rester au pouvoir jusqu'en 2029 et pourquoi pas s'éterniser, car l'île qui échoit la tournante aura la possibilité de briguer deuxième mendat, contrairement à l'ancienne constitution.

"je ne serais pas battu" 

Azali ne perd pas espoir aux prochaines élections présidentielles du 24 mars et 21 avril prochains. La question que tout le monde se pose est de savoir si celui qui veut briguer un énième mendat acceptera le verdict des urnes. Avec un gros éclat de rire, le président Azali à confirmé aux journalistes de l'AFP "je ne serais pas battu" . Il a poursuivi en prénant les comoriens pour témoins des actions qu'il a mené: "je suis confiants, les comoriens ne sont pas ingrats. Ils savant qu'on a mis en o'ace des chantiers dans plein de domaines"  veut-il croire.

Les actions menées par le candidat à sa propre réélection sont multiples sur les infrastructures, la santé, l'électrification du pays, la sécurité, mais très peu rassurant pour parler des élections transparentes. Ce que l'opposition craint davantage.

I. I

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