Journée J’MM Savoir : l’éducation et l’entreprenariat


26 février 2017

La Jeunesse de MandzaZa Mboini en île de France a organisé samedi 25 à Villeneuve-La-Garenne une journée intitulée « J’MM Savoir ». C’est dans le but de récolter des fonds pour la finalisation d’une bibliothèque dans la localité de Moindza Zamboini. Cette journée a été marquée par une conférence débat haranguée par les entrepreneurs Nassur Mhoumadi et NAdjmat Rosinel, El Hamine Ali, doctorant en droit et Rafik Adili, militant associatif.

Au début de cette conférence, plusieurs problématiques autours de l’éducation ont été abordées. Les idées des conférenciers se divergeaient, mais ils sont parvenus à proposer au final des solutions pouvant développer l’éducation aux Comores.  Les critiques sur l’action de l’Etat face à l’éducation étaient austères. Rafik Ali a défendu que l’état comorien ne se procure pas du « budget suffisant pour investir dans l’éducation ». Il a montré que les « budgets étatiques sont destinés seulement aux fonctionnaires », demandant « l’implication de tout un chacun ». Ce que le doctorant El Hamine ne partageait pas. Celui -ci défendait l’idée selon laquelle l’éducation est une fonction de l’état et « nous ne devons pas les désengager à ses charges » a-t-il expliqué.

Nadjmat Rosinel a proposé de définir aux enfants ce que c’est l’éducation. Elle a de surcroit montré que pour octroyer de la passion aux enfants, « les parents devront les donner des projets » s’est-elle montrée convaincu.  Et pour finir la partie, Rafik Ali a partagé la conviction de Mme ROSINEL en définissant certains éléments, indispensables selon lui, pouvant rehausser le niveau de l’éducation aux Comores. « Il faut accorder de l’affection, de l’amour et du plaisir d’apprendre aux enfants » s’est montré persuadé Rafik. Il a rajouté qu’on doit « rendre le foyer accueillant car l’éducation débute à la maison »

L’entreprenariat aux Comores  

La question de l’entreprenariat aux Comores est un des sujets rares que les intellectuels comoriens abordent très peu. Le jeune, entrepreneur comorien, Nassur Mhouhamadi, ayant une expérience sur le domaine, en Afrique subsaharienne, a vivement encouragé les jeunes pour partir investir aux Comores. Il a porté la lumière sur les avantages d’investir aux Comores contrairement en France. « La loi comorienne n’est pas aussi contraignante que la loi française » a-t-il garanti. Il montre « que ‘investir aux Comores est rentables »

Privatiser certaines sociétés d’état

Les comoriens en ont ras-le-bol du délestage et des problèmes des infrastructure. Ce sont des problèmes essentiels qui désavantagent l’entreprenariat aux Comores. El Hamine Ali a défendu que le gouvernement comorien doit « penser à privatiser les sociétés d’état, notamment celle qui s’occupe de l’énérgie, incapable de fournir de l’électricité et de l’eau au peuple comorien ». Pour la question routière, il montre qu’il n’est pas encore tard « d’appeler des sociétés étrangères » afin de constituer des autoroutes que chacun peut payer en passage.

En fin, cette journée a été parrainée par l’association ComoresImpact, Vaya Leso, Udzima, ALM TEAM et d’autres bénévoles qui avaient tous un stand d’exposition.  Ce fut l’occasion de découvrir les Comores à partir de nombreuses expositions.

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