01 janvier 2019
C'est dans un communiqué parue le 31 décembre 2018 où le président du parti Ridja, Maître Said Larif, a montré sa frustration de quitter la mouvence présidentielle.
À l'occasion de la présentation des vœux pour la nouvelle année 2019, le président du parti Ridja a montré un court bilan de l'année écoulée et sa volonté de soutenir le président de la République sur son souhait de conjuguer les Comores dans les railles de l'émergence à l'horizon de 2030.
Pour rappelle, Me. Said Larifou n'a jamais manqué de faire part de sa volonté de soutenir le président de la République dès le début de son quinquennat. Il l'a rencontré en mars 2017 au plais présidentiel pour lui signifier sa détermination de le soutenir. Il a été même élu secrétaire général des assises nationales.
Néanmoins, le Ridja estime qu'en dépit des seamonces portés à l'égard des assises nationales et les réformes constitutionnelles, <<le pays a annoncé un début de dialogue national qui a dégagé des pistes de réflexion et des solutions sur les défis à la fois culturels et sociaux et économiques que nous devrons tous ensemble relever pour aider notre pays à tourner la page d'un passé peu glorieux >> peut-on lire sur le communiqué. D'où ce divorce entre le parti Ridja et la coalition de la mouvence présidentielle.
Notons que le divorce entre le parti Ridja et la mouvence présidentielle va changer la donne des enjeux aux élections présidentielleds anticipées en mars et avril prochains vis à vis du président Azali. Le Ridja était en 5ème position derrière celui qu'il tourne le dos aujourd'hui, malgré une élection mitigée où Fahami Said Ibrahim a été classé en 4ème position et qui, d'ailleurs, ne va pas , peut être, soutenir celui qui l'a remplacé et qui a emprisonné les leaders de sa famille politique, le Juwa, qui est la première force de l'opposition.
I. I
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