Organisation du congrès pour le Collectif de défense de l’intégrité et de la souveraineté des Comores (CDISCOM) à Paris


29 juillet 2017

Dans un entretien présenté à la Radio Douniaweb ce vendredi 28 juillet, le coordinateur, Mabad Ahmed Ali et le Secrétaire général, Moustafa Abdou-Raouf du CDISCOM ont largement présenté les enjeux du congrès qui se déroulera le 12 et 13 août 2017 simultanément à Paris (France) et Koibani Wachili (Comores). Ce congrès sera organisé avec l’appui de plusieurs collaborateurs, tels que N’goshawo et le Comité Maore.

Ce premier congrès s’inscrit dans une démarche d’ouverture aux différentes générations et de sensibiliser à la population comorienne pour l’intégrité et la souveraineté des Comores.  Pour Moustafa, « les comoriens partout où ils sont, ils devront donner de l’intérêt à la souveraineté des Comores » a –t-il rappelé.

Ils veulent travailler avec le comité Maore et leurs collaborateurs des Comores pour ouvrir une plateforme d’action avec tous les citoyens, voir même les non-comoriens qui militent pour l’abolition de toute forme d’occupation. CDISCOM, qui a mené plusieurs actions depuis sa naissance en juillet 2005, travaille en collaboration avec SURVIE qui condamne notamment les dictateurs africains, JSTI, ong des juristes qui dénoncent la discrimination des comoriens à Mayotte, SIMADE, FLNKS de la Nouvelle-Calédonie qui a toujours soulevé la question de l’île comorienne de Mayotte et plein d’autres homme politique et ONG qui militent pour cette cause.

« La France se réclame une vitrine de la démocratie et doit donner le bon exemple aux autres pays» s’attaque le coordinateur Mabad avant de rajouter : « Notre pays est tordu et nous voulons le remettre dans son harmonisation. Nous ouvrons les portes pour tous les jeunes. Nous regroupons nos idées et nos stratégies autour d’une plateforme pour donner aux futurs gouvernements plusieurs axes de solutions qui les permettront de trouver une solution » a- t-il poursuivi.

23 résolutions des nations unies condamnent l’occupation française à Mayotte.

Monsieur Moustafa a rappelé que de nos jours l’organisation des nations unies compte 23 résolutions qui condamnent la présence de la France sur l’île comorienne de Mayotte. C’est pour cette raison que CDISCOM s’est engagé pour l’intégrité territoriale des Comores.  « Un referendum s’adresse aux peuple d’un pays. Le 22 décembre 1974 les comoriens se sont prononcé à 95% pour dire oui à l’indépendance, alors pas de questions là-dessus et pas  de réponses au-delà »  a t-il rappelé avant de souligner que, le referendum organisé par la France en 2011 sur la départementalisation de île est inacceptable. Car selon les accords des nations unies portant sur l’organisation d’un référendum  1973,  « les résultats du referendum seront pris globalement et non île par île » ajoute-t-il.

Il faudra donc rappeler que ces résolutions ont été claires sur toute tentative d’organisation de referendum à Mayotte, malgré ce que le gouvernement Sarkazy a fait en 2011 : « tout referendum qui sera organisé par la France en territoire comorien est nul et non avenu ». Ces résolutions sont claires et n’ont jamais été supprimées

Enfin, le congrès du collectif de défense de l’intégrité et de la souveraineté des Comores  du 12 et 13 août à Paris et Koimbani  trace un nouveau chemin de sensibilisation de la conscience des jeunes comoriens grâce à la forte mobilisation de ses partenaires. Ce congrès sera diffusé sur les ondes de la Radio Douniaweb en direct.

I.I

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