Saif Youssouf Ahmada, « il faut destituer la nationalité des personnes qui ont trahies les comoriens sur le dossier de Mayotte »


13 août 2017

Au cours du premier congrès tenu à Paris, trois thématiques, parmi lesquelles « les stratégies  de lutte de la défense de l’intégrité/l’unité des Comores », « En quoi Mayotte es-elle comorienne ? » et l'abolition du « visa Balladur », ont été abordées sur des ateliers faisant l’objet d’un tour de table. La question des « attentes des prochaines assises nationales » sera abordée ce dimanche 13 août 2017 avant la restitution des grandes lignes de chaque thématique.

Lors du 3ème atelier sur les « stratégies de défense pour l’intégrité/l’unité des Comores », le jeune doctorant, Saif Youssouf Ahmada a élucidé ses propos en 3 idées essentielles.  Il est convaincu que  « le temps de la négociation est révolu ». Il soutient d’abord la négociation comme l’a fait la Chine, mais précise : « avec une durée déterminée». Il a rappelé que pendant l‘occupation de Hong-Kong par l’Angleterre, l’arme craintif utilisée par la République populaire de la Chaine était le dialogue, mais un dialogue fixé sur «des respectifs, de détermination et d’engagement» insiste t-il.

Ensuite, le jeune chercheur en Communication et spécialiste de la question de Mayotte a suggéré une deuxième solution qu’il aurait privilégié pour sauvegarder la défense de la souveraineté des Comores. Il propose de « porter plainte à la cours de justice internationale » aux autorités françaises qui continuent l’occupation des territoires étrangers, nomment comorien. Il a distingué la cours de justice internationale (ONU) de la cours pénale  internationale à laquelle certains pays qui soutiennent les Comores ne figurent plus sur la liste des signataires.  

Pour protéger la défense de la souveraineté  des Comores, l’auteur de « Naufrage au large de Mayotte : conséquence du visa Balladur »  a proposé la « déchéance de la nationalité » pour toute personne qui sera soupçonnée pour des convictions ou discours visant à mettre en danger l’unité et la souvereneté des Comores. Il a cité le cas de l’avocat, Said Elarif, qui a déclaré devant la presse française que « Mayotte est française » lors d »une attaque diffamatoire d’une personne ayant déposé une tête de porc dans une mosquée à Mayotte. Il a ensuite illustré le cas du sécrétaire générale de la Commission de l’Océan Indien (COI) qui ne cesse pas de montrer sa volonté de changer le  COI en Communauté de l’Océan Indien, ce qui permet à Mayotte d’être représenté à la COI comme une entité juridique et politique à part entier.

I.I

 

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