23 juillet 2024
Après les journaux Info Réunion et La Voix de l’Océan Indien, une série de mesures répressives ciblant les citoyens binationaux, notamment les Franco-Comoriens, est constatée ces derniers mois aux Comores. Fatima Mze Saïd fait partie de ces personnes. Bien plus qu'une militante : Fatima Mze Saïd est un pilier de soutien pour les familles des enfants comoriens atteints de cancer. Par son engagement indéfectible, elle facilite l’évacuation de ces enfants vers la Réunion et veille à leur prise en charge en Hexagone, remplissant ainsi un rôle vital que l’État comorien ne parvient pas à assurer.
Son arrestation sans justification apparente soulève de graves questions sur le respect des droits humains aux Comores. Ce type d'acte arbitraire rappelle les dérives autoritaires qui menacent la liberté d'expression et les actions humanitaires. Il est essentiel de rappeler que défendre les droits humains n’est pas un crime, mais un devoir moral et citoyen.
De nombreuses associations appellent à sa libération.
Répression et intimidation.
Plusieurs personnalités publiques franco-comoriennes sont les principales victimes de ces décisions arbitraires des hauts gradés ou des politiciens. Entre autres, on peut citer Hadji Mbaé Soihili, dont le passeport a été confisqué sans raison judiciaire apparente. Pour rappel, cet activiste a énoncé des critiques à l’encontre du gouvernement comorien.
Un autre activiste nommé Ziko, vivant en France et qui s’est autoproclamé président a également vu son passeport confisqué avant de subir des intimidations.
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